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Deir Ashash killing

The Deir Ashash killing (Deir Achache Aachache عشاش killing) occurred on 10 September, 1975, the Christian village of Deir Ashash in the north of Lebanon was attacked, with the slaughter of three very elderly priests and forcing inhabitants from their homes.[1][2]

Throughout the month of September 1975, battles broke out in the north of Lebanon. On September 10, Al Saaka Palestinian-Syrian forces attacked the village of Deir Ashash and killed three priests. All residents had to flee. [3]

The killings around this date

There were killing of Christians between Sept-Dec.

Written in 1982:[4]

On the 11th, three other priests were slain and mutilated in their beds in DeirAchache, caza of Zghorta: Boutros Sassine (93 years old), Antoine Thamine (78 years old) and brother Jean Maksoud (60 years old). On October 25, the Jesuit father Louis Dumas was shot in Beirut, in front of the French Faculty of Medicine, and dragged, dead, on the road. On October 30, the Palestinians destroyed and burned the convent of Naamé, near Damour, and tortured the priests they found there. On December 12, three more priests were killed at Deir-Achache.
The case of Boutros Sassine:[5]
He was 93 years old, blind, and confined to bed. Armed men entered his room in Deir-Achache and slashed his veins until he bled to death on 9 September 1975.
From a Sep 13, 1975 Le Monde report: [6]
we learn from well-informed sources that three Maronite monks had their throats cut in their cell in the convent of Deir Achache, near Zghorta...

See also

Christian Lebanese victims.gif

References

  1. Mordechai Nisan (2004) "The Conscience of Lebanon: A Political Biography of Etienne Sakr (Abu-Arz)." p. 158
  2. Syrian Chronicals 1973-1990 TayyarCanada.org. September 10, 1975: El Saaka Syrian forces attacked the village of Deir Ashash, in Northern Lebanon, killing three priests and causing its residents to flee.
  3. Bassil A. Mardelli (2012) "Middle East Perspectives: From Lebanon (1968–1988)." p. 303.

    Throughout the month of September 1975, battles broke out in the north of Lebanon... On September 10, Al Saaka Palestinian-Syrian forces attacked the village of Deir Ashash and killed three priests. All residents had to flee. The next day, they attacked the village of Bait Mallat killing seven and kidnapping ten of its Christian dwellers....

    Al Saaka (or al-Saika, or al-Saeqa) rumored to have been a Syrian Ba'athist tool working against the Lebanese.
  4. Nasr, Nicolas. Faillite syrienne au Liban, 1975-1981: 1975-1978. Lebanon: Editions Dar el-amal, 1982. 42.
    Voici quelques échantillons: Le 11, trois autres prêtres ont été égorgés et mutilés dans leurs lits à DeirAchache, caza de Zghorta: Boutros Sassine (93 ans), Antoine Thaminé (78 ans) et le frère Jean Maksoud (60 ans). Le 25 octobre , le père Jésuite Louis Dumas a été fusillé à Beyrouth, devant la Faculté française de Médecine, et traîné, cadavre, sur la chaussée. Le 30 octobre, les Palestiniens ont détruit et incendié le couvent de Naamé, près de Damour, et soumettent à la torture les prêtres qu'ils y trouvent. Le 12 décembre, trois autres prêtres sont tués à Deir-Achache.
  5. Near East/South Asia Report. United States: Foreign Broadcast Information Service, 1987. p.58.
  6. Des massacres auraient eu lieu dans le nord du pays, Le Monde, 13 septembre 1975.

    Conformément à la décision prise la veille par le gouvernement de M. Rachid Karamé, l'armée libanaise a pris position, dans la journée du jeudi 11 septembre, dans la zone - tampon entre Tripoli, Zghorta et Dennieh, dans le nord du pays, où, depuis plus d'une semaine, s'affrontent chrétiens et musulmans.

    La mise en place du dispositif de l'armée s'est apparemment déroulée sans incident, hormis un échange de coups de feu à 3 kilomètres au sud de Tripoli.

    La mission confiée à l'armée, ainsi que l'a rappelé le chef du gouvernement libanais, est de " séparer les combattants en cas de renouvellement des combats ". L'armée est toutefois autorisée à riposter à tout tir dirigé contre elle.

    L'intervention des militaires dans le nord du pays, accueillie sans enthousiasme mais sans hostilité, semble-t-il, par la population, soulève les protestations des partis progressistes, qui ont lancé un ordre de grève générale de vingt-quatre heures pour lundi prochain.

    Cette décision a été prise au cours d'une réunion tenue jeudi après-midi à Beyrouth par les diverses organisations et partis progressistes, sous la présidence du leader du parti socialiste progressiste libanais, M. Kamal Joumblatt.

    D'autre part, le gouvernement libanais a adopté jeudi un projet de loi sur l'armée prévoyant, notamment, la constitution d'un conseil de commandement comprenant huit officiers, présidé par le commandant en chef de l'armée. Ce projet de loi, transmis à la Chambre des députés pour approbation, prévoit en outre une révision des prérogatives du commandant en chef et donne pouvoir au conseil des ministres de nommer le chef de l'état-major et l'inspecteur général de l'armée, jusqu'ici désignés directement par le chef de l'État.

    Des combats ont mis aux prises, jeudi soir, les habitants de villages musulmans et chrétiens dans le Akkar, à l'extrême nord du Liban. Selon l'agence Reuter, six personnes au moins ont été tuées et quinze autre blessées au cours de ces affrontements. Le journal Al Hayat affirme, ce vendredi, qu'un véritable massacre a eu lieu dans le village chrétien de Beit-Mellat, où des cadavres joncheraient les rues. Les difficultés d'accès à la région, l'une des plus déshéritées du Liban, n'avaient pas permis jusqu'à jeudi soir aux forces de sécurité d'arriver sur les lieux des incidents...

    D'autre part, on apprend de sources bien informées que trois moines maronites ont été égorgés dans leur cellule du couvent de Deir Achache, près de Zghorta, au cours de la nuit de...